mercredi 7 juillet 2010

see sex and beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de sun



Tu es plus blanc qu'une ligne de coke, plus blanc que du blanc de poulet, plus blanc que les blancs qui n'aiment que les blancs, plus blanc que tes dents jaunes, tu es désespérément blanc.

Cet été, il falloir te débrouiller pour virer fissa au brun, au orange, au auburn ou t'auras l'air d'un toast mou et pas cuit, celui dans lequel on a pas du tout envie de croquer.

Ok, deux solutions : 1 l'huile de graisse à traire. Elle s'applique très généreusement sur l'ensemble du corps, visage compris. Jusqu'à ce que vous soyez lubrifié telle l'anguille suintante qui glisse entre les doigts aussi vite que le savon de la main du priso- . Humm tel le savon de la main de. Tel le savon mouillé.

Votre corps peut ainsi commencer gentiment à frire sous le doux soleil de 13 heures. Dès que vous voyez une vapeur étrange s'élever de votre corps gisant vers le ciel, et que vous ressentez un grattement sur l'ensemble de votre body, tenez bon ! Ne vous jetez surtout pas à l'eau !!!!!!!!! Ca veut seulement dire que c'est l'heure. Retournez-vous alors simplement sur votre serviette. Pour un bronzage idéal, enfoncez totalement votre visage dans la dite serviette, afin de permettra à votre nuque de dorer convenablement. Si vous ressentez des difficultés à respirer, keep cool comme on dit chez nous aux USA, et wait, comme on dit chez nous en Angleterre Californie. Il faut souffrir pour être belle (beau).
Pensez à votre cul, il bronze il bronze, il bronze maintenant et sa couleur aura bientôt le joli brun que le postérieur parfait de Giselle Brutchen en vacances à Monaco. Et rappelez-vous que vous, vous n'avez que quelque jours de RTT cumulés à vos congés pour rentabliser votre capital soleil qui est au top cette année avec l'hiver de merde qui a trainé jusqu'au mois de juillet.

Ensuite, vers 19 heures, quand l'exposition est devenue inutile, jetez vous dans un bain gelé, enduisez-vous de bétadine. Le sommeil ne va tarder vu l'insolation que vous vous êtes choppé. Réveillez vous vers 8 heures 30 pour pouvoir profiter du soleil matinal rentable dès 9 heures 30, pour profiter de cette nouvelle journée !

Et LA ATTENTION, c'est le moment ou il faut pas déconner !!!!

Dans l'ascenceur et dans la salle de bain, surtout surtout évitez de regarder votre reflet. Et un peu de courage hein ! Je vous vois déjà vous plaindre, "hein, j'ai maaaaaaal, aî, olalalalaaaaaa, plus jamais le soleil, bla bbla blaaaaa". Dîtes-vous bien que ce rouge écrevisse, cette douleur insupportable de votre peau qui tire autant que celle du visage de Melanie Griffith après son dixième lifting, cette peau qui cloque déjà un peu partout et qui est si irritable que même votre mini string Brésilien a été un enfer à enfiler, votre mec que vous avez violemment tabassé quand par malheur il a effleuré votre nuque dans une tentative de calin, tout celà vaut mille fois la peine d'être vécu ! Mais oui !!!!!!! Ce massacre ne tardera pas à céder à un joli brun doré, le même que celui de Paris Hilton à Hawai l'hiver dernier. Et vous serez si jolie, si belle à l'hôpital quand on vous traitera pour brulure au 3ème degré.

J'avais promis deux solutions, et ben, je vous ai bien arnaqué !


jeudi 1 juillet 2010

Le meilleur régime avant l'été : la dépression

C'est l'été mes petits chous. Il va falloir se mettre au régime. Vous ne pouvez décemment pas trainer votre immonde carcasse blanchâtre et molle sur une plage de sable fin cet été sans dégouter vos voisins locaux couleur steck bien cuit et divinement musclés dans leur petit slip de bain frisant l'indécence, et vos pauvres voisines à l'accent trainant et aux cheveux décolorés dont le maillot deux demi-pièces n'a été inventé que pour vous humilier (ou exciter, selon votre sexe et votre orientation sexuelle).

Alors, il va falloir faire des efforts !

Vous avez le choix entre la gym au bureau qui vous permet de retrouver le fessier de Jessica Alba en perdant définitivement toute autorité (surtout si vous êtes un homme), ou manger des trucs plus ou moins fadasses qui auront le privilège de vous rendre obèses quand, à la rentrée déprimé et stressé, vous vous jetterez goulument sur le nouveau sandwich du premier traiteur américain qui se présente.

Je vous conseillerais donc de suivre mon propre régime. Il est plutôt contraignant, mais il est durable et très efficace. Il demande juste un peu de courage.

La première chose à faire est la marque de ce régime roi, du top du top : quittez votre compagnon-compagnonne ! D'une, toutes vos vacances sont compromises. Cela est facteur d'angoisse (je vais me retrouver seul à Paris, personne ne m'aime, j'ai encore tout gâché, j'aurais du attendre la rentrée pour le (la) quitter, en plus c'était la baraque de ses parents pour les vacances la loose, etc)... et donc CQFD, facteur de perte de poids !

De deux, 2 solutions : soit vous retrouvez les joies du célibat saison été et les jupettes doucement soulevés par une bise taquine sous vos yeux avinés postés à la terrasse d'un quelconque café placé dans un quartier ou l'on se montre, vous donneront la frustration mêlée d'espoir qui permet de retrouver sans effort- avec juste une petite pointe de frustration - sa taille de jeune homme (si vous êtes une femme, les compliments lourdeaux du premier abruti venu vous apporteront confiance et bonheur).

Soit, vous êtes amoureux de celui (celle) que vous quittez. Évidemment, dans ce cas, si vous aimez encore profondément votre victime, c'est une chance ! Vous ne mangerez alors plus rien de rien, le moindre petit poi(d)s vous semblera aussi copieux qu'une entrecôte-frites, et bientôt votre déprime deviendra dépression ... et vous perdrez du poids vite, bien et durablement. Pensez à vos joues creuses, à vos cernes romantiques !

A noter : Dans les deux cas, il est fortement conseillé aux fumeurs de redoubler leur consommation quotidienne.

Si vous êtes célibataires pas de panique ! Nous avons également une solution appropriée : il vous suffit de démissionner ! Et oui, en cette période de crise et sans l'ombre d'une piste, vous êtes sur et certain de finir au paroxysme de l'angoisse ... et de la minceur !
Surtout si vous aviez un chouette boulot bien payé et que vos subordonnés habitués aux nombreuses menaces de licenciment que vous proférez après chacune de vos indigestions nombreuses à cause de votre ulcère et des kilomètres de restau que vous vous enfilez tous les midi, petit porcelet, ne nies pas, je le sais (ça c'est l'augmentation de tes tickets restau à 9 euros) font tout à votre place (gros feignant).


A la semaine prochaine pour un dossier spécial épilation !

lundi 7 juin 2010

"entre parenthèses"

Les guillemets sont un élément de ponctuation. Leur principal usage est de mettre en exergue une expression une citation.

Les parenthèses quant à elles, créent une parenthèse. - Oui, c'est logique pour certains, mais pas pour tout le monde ! Comme nous le verrons plus bas, certaines personnes n'ont pas intégré cette subtilité et pensent aussi fort qu'il est vrai qu'il pleut 360 jours par an à Paris, que les parenthèses sont des guillemets-. Je referme la parenthèse, et reviens à mon sujet : la parenthèse. Il s'agit donc de l’insertion dans une phrase d’un élément autonome (mot ou phrase complète), qui introduit une digression OU qui vient apporter un détail, une précision supplémentaire.

C'est plutôt simple non? Plutôt logique jusqu'ici ! Vous me concèderez que ce n'est pas très compliqué !

D'ailleurs plein de films, de livres viennent à la rescousse pour illustrer le tout, au cas où ces définitions qu'on apprend en primaire seraient déjà trop subtiles.

Je peux vous citer... bon, faut aller chercher loin... faut même googeliser la chose, mais ça se trouve ! Tiens, "La parenthèse enchantée" par exemple, chouette film, ou "La parenthèse", merveilleux ouvrage sur l'épilepsie, ou encore "La parenthèse espagnole", le prix Orange du livre (et là, vous apprend d'une qu'Orange donne des prix littéraires, ce qui est une nouvelle assez surprenante, mais, ça n'est pas le sujet, fermons la parenthèse; et de deux, entre parenthèse, qu'une "parenthèse espagnole", désigne une partie de jambes en l'air en Espagne, ou avec un espagnol, - d'après le résumé du bouquin lu sur le pouce- ou toute partie de jambes en l'air avec n'importe qui, n'importe où, dans le cadre d'un adultère : c'est une "parenthèse" métaphorique. Je referme la parenthèse.)

Voilà pour l'usage de la parenthèse. Concernant les guillemets, j'ai rien trouvé entre parenthèses.

Alors dîtes-moi, pourquoi tant de gens s'expriment comme des terroristes !????!!!!!

Hein, pourquoi ???

Why ????


- Tu vois, je suis jolie entre guillemets, et beaucoup plus sympa que lui, et pourtant, il me largue entre parenthèses. Comme quoi, tu vois, la vie est vraiment "injuste" entre guillemets. Même quand tu la mets entre parenthèse, la vie se débrouille toujours pour fermer "ses chacras" entre guillemets et fermer "les parenthèses que tu viens d'ouvrir" entre guillemets. "Entre parenthèses", entre guillemets, c'est pas cool du tout. Mais enfin, je mets "un point final" à tout ça entre guillemets, et je tourne la page sur les tournure de phrases en la refermant. "La page" entre guillemets entre parenthèses.


mercredi 2 juin 2010

Le top des meilleures phrases et meilleures excuses - méthodes - névroses - pour larguer élégamment mais de manière TRES persuasive.



L'égoiste

Le seul truc qui compte pour moi, c'est que tu ne m'en veuilles pas ! Parce qu'on a plein d'amis en commun... et qu'on sera amenés à se recroiser souvent... Je... Tu crois que les autres vont m'en vouloir? ... Je veux dire... c'était... Ouai, j'aurais du réfléchir... tous cas, vraiment, j'espère qu'on se dira bonjour, quand on se verra... Et que les autres m'en voudront pas.

Le con

Tu sais, ma vie est super compliquée en ce moment. J'ai un super boulot. Je vois tout le temps mes potes. Je sors tout le temps. Je suis célibataire depuis des mois. Alors... ma vie est compliquée... C'est compliqué... Tu comprends ?

L'Edouard Bear I

Je suis encore amoureux de mon ex... Je ne t'en ai pas parlé, mais on s'appelle tout le temps... Et je crois qu'on va réessayer quelque chose elle et moi. Le réchauffé t'y crois pas, c'est ça hein? ... Tu penses que c'est une erreur? Je SAIS que c'est une erreur... mais elle... elle est géniale. Je... Je pensais tout le temps à elle quand on était ensemble. Tu vois, nous, on a pas de complicité... Regarde, là, je te parle et je me sens gêné... C'est pas normal !

Le connard. Celui là, on le sait toujours par avance, que c'est un connard. Soit parce qu'on s'en doute, soit parce qu'on nous l'a dit. Soit les deux.

Nous deux, c'est terminé. Je te quitte...pour ton bien. Je t'assure, tu me remercieras !

Celui qui n'y arrive pas

Je voulais y croire... mais j'y arrive pas. J'arrive pas à y croire. Je... J'y crois pas. Tu vois, j'y crois pas !

L'Edouard Bear II

C'est pas toi, c'est moi... Enfin, c'est pas moi, c'est toi. Je veux dire, c'est pas de ta faute, c'est moi, je suis horrible, atroce, un gros connard. Je suis un énorme con. Un imbécile, de te laisser partir... Je veux dire, de te larguer... Je sais que c'est con, que je gâche ma chance... Je rencontrerai plus quelqu'un comme toi... Mais je le fais quand même parce que je suis un gros con... Tu comprends?

Le
Woody Allen

Ca me fait peur, ce qui se passe entre nous. Parce que c'est si fort, c'est si... Ca n'arrive pas souvent, un début comme ça... Alors je préfère qu'on arrête.

L'Edouard Bear III

Je sais que je fais une énorme connerie... Une énorme connerie.

Celui qui s'enflamme à la vitesse à laquelle il se désenflamme

En ce moment, je fais n'importe quoi. Je suis désolé... Je t'ai fait perdre ton temps. J'aurais peut-être pas dû insister durant tout ce temps pour qu'il se passe un truc entre nous... Les fleurs, les restau, les week end... J'ai peut-être exagéré... Un peu quoi...

Celui qui se comprend

C'est pas comme si on avait couché ensemble. Enfin si... Mais... Bon, ben t'a compris.

Celui qui doit faire une psychanalyse

T'es parfaite. T'es belle, intelligente. T'es GENIALE. Mes amis t'adorent. Je t'adore. J'adore passer du temps avec toi, t'es parfaite... Exactement la fille de mes rêves... Mais mon ex était une connasse... Alors tu comprends, j' peux pas... A cause d'elle... Parce que toi, t'es géniale. Tu comprends?


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dimanche 31 janvier 2010

Tu te rappelles pas de moi?? Ben, comment te dire...NON

Il peut arriver d’oublier totalement une personne qu’on connaît vraisemblablement bien, et de tomber sur elle par un hasard heureux de vous rendre malheureux, au coin d'une soirée Parisienne. Il peut arriver qu'innocemment et poliment, en la croisant, vous la saluiez

- Bonsoir. Enchantée, Gabrielle

Et qu’elle vous réponde, absolument ravie, apparemment, de vous revoir :

- Hey !! Tu me reconnais pas ?…
avec un sourire Barry White et un point d’interrogation qui dit qu’il va falloir que vous vous rappeliez d’elle fissa ou que ça va vous mettre dans un embarras que qualifier d'excessivement désagréable est encore très faible par rapport à la réalité très sombre qui se dessine pour vous qui passiez jusqu'alors une excellente soirée, petit malin.

Alors vous prenez un air intelligent et mimez celui qui sait, qui a tout compris et termine grand gagnant au jeu du « devine qui je suis ou t’auras vraiment l’air d’un con ».

Mais pas de pot ! Ça devient pire encore quand la dite personne, d’un air satisfait exaspérant, vous donne un indice qui vous plonge dans un abîme de perplexité situé entre le gênant, le désagréable, le trou noir et le « ce mec commence vraiment à me faire chier »,

- La bibliothèque Nationale François Mitterand !!!!
- ?!? !!!

Là, vous êtes acculé. Impossible de bluffer, il faut cracher le morceau

- Euh, oui, j’y allais pour bosser mes partiels… mais…

Le "mais" est sorti, et ça suffit pas, le con vous rétorque
- Et… ????
AH mais il est horrible ce « Et… ???? ».

Et rien ! Et je t’ai oublié, voilà. Je crois que c’est clair ! J’EN SAIS RIEN. Que dalle. Flou pas artistique. Approximation maximale. Abscisse pas ordonnée. Absence. Parti sans laisser d’adresse. Niiiiiiiiiiiiiit. Encéphalogramme plat, négatif, moins 34589, suicide collectif, tous aux abris, c’est la panique, PLONGEZZZZZZZZZZZ. Vous répondez en miroir, c'est comme aux échecs, ça fait gagner du temps

- Et… ?????
- Ben….Antoine !!!!!

A ce stade, l’évocation de ce prénom ne sert pas à grand chose, si ce n’est alerter « Antoine » sur le fait que vous êtes totalement largué là. Et merde, ça y est, « Antoine » est vexé.

- Tu étais en droit...

Oui, ça ne vous aide pas vraiment qu’ »Antoine », si fier de sa mémoire précise, vous rappelle ce que vous savez très bien puisque c’est de vous qu’on parle là.

Vous répondez prudemment

- Oui….
- Tu révisais tes partiels…
- ...

Une mouche vole avec un ange qui passe en moonwalk et "Antoine" vous sauve enfin

- ... et on a eu une histoire !

Et là, ça y est ! Ce type pas très intello en chemise Hawaienne avec qui vous avez bu 1 ou 2 cafés en terrasse en vous bécotant vaguement pour tromper l’ennui du rattrapage de septembre et qui vous a « largué » par téléphone, ce type avec son visage poupin délicatement auréolé de bêtise vous revient soudain en mémoire. Et vous pouvez enfin hurler avec une joie non simulée et orgasmique

- ANTOIIIIINE

Et quand "Antoine" vous demande, avec l’obstination touchante des gens dont il n’y a pas que le visage qui est auréolé de bêtise

- tu ne m’aurais pas reconnu ?

Vous répondez évidement
- Mais siiiiiiiii !

Et tout le monde est content.

jeudi 28 janvier 2010

L'avenir est un con

Je marchais de bon matin, en avance pour aller à l’agence. Lavée fraichement, le cheveu chatoyant dans le timide soleil matinal, humant l’air froid avec le sentiment que cette journée à venir allait m’apporter un bonheur, une sérénité et la satisfaction inégalable du gai ouvrier après l’accomplissement du travail bien fait, tels les 7 nains chantonnant joyeusement « Hey Hi Hey ho, on rentre du boulot », la hache légèrement hissée sur leurs épaules heureuses après avoir tranché arbres, arbustes et doigts avec un bonheur sans nom.

Pressée déjà de me pencher sur cette nouvelle journée qui m’attendait je marchais donc avec la grace naturelle et envolée d’un personnage de publicité pour un yaourt bon pour le transit.

L’avenir m’attendait au coin du trottoir, gelé et marmonnant contre les filles qui ne tournent à l’angle du trottoir qu’à 9 heures 3 minutes alors qu’on se les caille. Oui, personne n’a jamais dit que l’avenir est une personne distinguée.

Je marchais ivre de la satisfaction donnée de vivre, de respirer, d’Etre en un mot quand mon regard bleu azur croise celui marron -crotte-de-chien-nourri-de-croquettes-spéciales-grand-canin-élevé-en-appartement, d’une femme apparemment plus proche de la sorcière aigrie par les gros vents successifs que blanche neige lui a tarté dans la tronche, que du bonheur psychédélique et communautaire des 7 petits nains colocataires et très certainement homosexuels du-dit compte.


Cette bonne femme trimballe de ses grosses mains rouges une énorme poussette. La vision d’un enfant en bas âge de bon matin me provoque des poussées violentes d’urticaire. Alors vous imaginez mon état de décomposition avancée devant celle d’un enfant en bas âge mené tambour battant par les doigts dodus et menaçants d’une femelle hystérique.

Qui me roule sur le pied avec sa poussette char d’assaut. Sans m’accorder un regard.

Et ouai, ce matin, je me suis fait littéralement écrasée sous le poids de la maternité.

Je boite.

Sale journée en perceptive.

Prenez la pilule plutôt deux fois qu’une mes amis. Et mangez des pommes.

- Ce texte n’est totalement pas destiné à certaines petites fées qui se trimballent très très très près de moi ces jours-ci, le ventre occupé et arborant un sourire de Joconde-.


mercredi 27 janvier 2010

Ca n'arrive pas qu'aux autres

Ça va mal!

Je vais mal!

Je déconne total. Je pète le fil dentaire. J’ai craqué l’allumette, j’ai rogné le haricot, j’ai une araignée dans de tiroir, tricoté les pissenlits par la racine, brûlé la peau de l’ours avant de l’avoir mangée. C’est la fin. L’abîme, le gouffre, la décrépitude, le néant, le Big Bang, la nuit après la lumière.

Mon dieu c’est HORRIBLE.

Ce qui m’arrive est abominable, injuste, innommable, atroce, insupportable, insurmontable.

AHHHHHHHHHHHHHHHHH

On dit toujours

- Ah, ça n’arrive qu’aux autres, moi, ça n’a AUCUNE chance de m’arriver.

- J’ai pas peur, je suis bien entouré, ma famille m’aime, j’ai des amis, des potes de soirée, je rentre partout, je fais la bise aux mecs qui passent dans Paris dernière, JE suis passé dans Paris dernière. Je suis PEI-NARD.Je suis quelqu'un quoi.

- Je prends mes précautions, même quand j'en ai pas envie. Je me force même parfois.

- Quand je me laisse aller, il y a toujours des gens pour me rappeler à l’ordre. Pour pas me laisser sombrer.

On croit TOUJOURS que ça n’arrive qu’aux autres.

Erreur.

On entend les rumeurs, des :

– Ah, tu sais pas, mais Machine blablabla
- Non !?!
- Si, j’assure. Ça s’est fait d’un coup. Et hop, plus rien.Ca fait un choc.

Flippant, mais on se sent à l'abris. On se dit "pas moi" ! "Impossible" !

Et ben, malheureusement, on est JAMAIS totalement protégé. Le mal est là, qui guette. Et une fois que vous êtes touché, c'est fini, foutu, terminé. Vous ne serez plus jamais le même. Vous, vos habitudes, vos potes, vous changez de vie, de visage, votre corps change. Vous êtes définitivement quelqu'un d'autre.

Et on a honte, on se sent sale.

On se sent souillé.

On se sent perdu.

J’ai choisi ce blog pour parler de mon problème, parce que je dois dépasser cette honte et que personne n’ose parler de ça.

Mes lecteurs adorés, mes amours, mes fidèles, j’ai le regret immense de vous annoncer que depuis quelques mois déjà….Non j’y arrive pas.

Bon, allez. J’y vais.

Ohhhh. C’est dur !

Putain de merde, je suis devenue SOBRE. Voilà.