mercredi 15 juillet 2009

Comment être sûr de ne pas s’emmerder une seule seconde au cinéma ?

En n’allant pas voir Public Ennemies.


Le pitch : tout commence par des tirs et tout fini par des tirs. Et entre les deux, l’histoire d’un héro qui est définitivement con. Je m’explique, Dilinger, incarné par Jonny Deep, est un braqueur qui braque sans réfléchir ni organiser quoique ce soit. Soit me dit on. Soit alors !
Mais qu’est-ce qui l’empêche, dans ce cas, d’avoir du panache, un peu d’humour, d’élégance, ou rien qu’un peu d’imagination ? Ben rien … (c’est ça de poser des questions rhétoriques… la réponse est forcement un peu débile… ).

Donc, je vous demandais qu’est-ce qui l’empêche, dans ce cas, d’avoir du panache, un peu d’humour, d’élégance, ou rien qu’un peu d’imagination ? Parce sans tout ça, ça donne Public Ennemies, un film dans lequel on revoit 10 fois exactement la même scène de braquage. Et 10 fois (4 en vérité), c’est beaucoup pour un seul film.

Entre deux séances de tir, PAN PAN PAN PAN PAN, Dilinger rencontre une fille d’apache pauvre et ancienne striptease (La Mome) dont personne ne veut. Dilinger en veut bien lui, d’ailleurs s’ensuit une scène d’amour affligeante, mélange de film érotique signé M6 et de Gost sans la phase poterie. Puis les amoureux sont séparés par les méchants policiers. C’est le drame. Mais rassurez vous, ils se retrouvent au moment où tous les potes de Dilinger se sont fait buter, trahir et blablabla. Et cette conne le laisse commettre un dernier braquage alors que toute femme sensée, ou toute femme d’ailleurs, puisque même Bonny Parker aurait dit à son mec d’abandonner dans de pareilles circonstances, (quoique, ce n’est peut-être pas tout à fait le bon exemple) aurait empêché son chéri de retourner chasser les dollars.

Joli cœur y va donc, grand bien nous fasse, et réussi son coup, puis quelques scènes plus tard, file au cinoche. Ben oui, je n’invente rien.

Voilà le scénar. Wahou ! Youpi même !! Michael Mann, j’adooore !

Et ce n’est pas tout, l’image est abominablement moche. Derrière ce côté visuel qui tient plus de Derreck que de Collatéral ne se cache apparemment pas de volonté artistique. Ou alors, je ne l’ai pas saisie, ce qui est possible, vu que l’intérêt de ce film m’a échappé de manière totale et péremptoire (ça fait du bien d’utiliser ce mot. Vraiment, essayez à l’occasion, un vrai plaisir). Et donc, disais-je, l’image est horrible, et tous les acteurs enlaidis au possible.

Mais ca un côté positif : j’ai pu compter les points noirs de Johnny Deep (217), ce qui m’a occupée pas mal. Et ce n’est pas négligeable, compte tenu du fait que ce film est basé sur les longueurs et une souffrance du spectateur. Alors toute distraction est vraiment bien reçue.

Voilà n’y allez pas.

1 commentaire:

CaptainNavarre a dit…

Eh bien figure toi que cette image abominablement moche qui t'a permis de compter les points noirs du petit Johnny a été sciemment délivrée par le père Mann qui en était plutôt fier... O_o Ceci dit, je n'ai pas vraiment adhéré non plus... :-/